Lauréat dans la catégorie « meilleur taux de transport en commun » depuis plusieurs années, Ankama participe depuis 2017 au Challenge de la Mobilité Hauts-de-France. Un moyen pour l’entreprise roubaisienne de rappeler à ses collaborateurs les actions menées autour des sujets de mobilité.

Se rendre au travail en paddle : pour sa première participation au Challenge de la Mobilité Hauts-de-France, Ankama a souhaité marquer les esprits ! « Nous travaillons dans le secteur du jeu et du divertissement. Pour notre première participation, il était important que cette action soit retenue par les collaborateurs et qu’elle reflète notre identité » explique Marie-Alix Laurella Bouche, chargée des Services Généraux et de l’Environnement de Travail chez Ankama. Au-delà de l’originalité de cette animation, le Challenge de la Mobilité a été une véritable opportunité pour communiquer sur les actions menées au sein de l’entreprise. « Entre 2016 et 2017, nous avons mis en place notre Plan de Déplacement Entreprise. Nous avons trouvé que c’était un bon point de départ pour communiquer sur ce plan et bien l’expliquer à nos collaborateurs » ajoute Béatrice Bail, chargée des Services Généraux et de l’Environnement de Travail. Un moyen également pour Ankama de prendre le pouls des demandes et besoins des salariés : chaque année, ces derniers sont invités à proposer leurs idées sur le réseau social interne de l’entreprise. « L’année dernière, lors de ces échanges, un besoin est ressorti : celui de pallier au manque de place dans le parking à vélo. Nous avons mis en place des aménagements afin d’augmenter la capacité d’accueil. Le Challenge de la Mobilité Hauts-de-France a permis de mettre en discussion ce type de sujet ». Mais l’évènement permet également de comprendre les « non-besoins » des salariés, à l’image du covoiturage. « En discutant avec les collaborateurs, nous nous sommes rendu compte que beaucoup d’entre eux n’étaient pas véhiculés ou n’avaient pas leur permis de conduire. Nous avons peu de conducteur au sein de l’entreprise. Grâce à ce type de manifestation, nous pouvons réaffiner les besoins et les actions » précise Marie-Alix Laurella Bouche.

Une photographie des actions de mobilité
Lors du Challenge de la Mobilité Hauts-de-France, Ankama met en place de nombreuses actions, notamment autour de la trottinette ou du vélo : « cela a donné envie aux collaborateurs d’utiliser ce mode de déplacement. Nous avons également travaillé autour des micromobilités. En septembre, nous proposerons une flotte de vélo électrique en location pendant un mois ». Si les animations sont nombreuses, l’organisation du Challenge reste « assez simple à mettre en place ». L’entreprise a choisi de collecter les données de ses collaborateurs et d’être l’intermédiaire entre le Challenge et ses salariés. « Plus de la moitié d’entre eux participent ! Et ces données nous servent également toute l’année : nous utilisons les chiffres issus du Challenge de la Mobilité Hauts-de-France pour refaire un état des lieux sur les modes de déplacements de nos salariés, notamment ceux des nouveaux talents qui ont rejoint l’entreprise » explique Béatrice Bail. « Et nous en profitons pour refaire une communication globale sur notre plan de déplacement » ajoute Marie-Alix Laurella Bouche. Mais les choses restent « spontanées » : le Challenge de la Mobilité Hauts-de-France est une « photographie de ce qui se fait à l’année ». Entre ceux qui viennent à pied, à vélo et les 40 % de collaborateurs qui viennent en transport en commun, « les habitudes instaurées sont très bonnes ».